Communiquer dans le respect de soi-même et des autres

Bien communiquer, mieux communiquer... dans la vie privée et professionnelle

Que ce soit dans le monde professionnel ou la vie privée, nous sommes en interaction constante avec autrui. C’est parfois souple, agréable et épanouissant, et parfois difficile, voire ingérable et stressant. Dans tous les cas, en situation de communication, outre le message qui traduit notre souhait, intention, besoin, nous nous révélons dans cet acte créatif et créateur. Créateur, car quel que soit le type de retour de notre interlocuteur, à travers cette interaction, notre monde grandit, s’enrichit. Alors communiquons :-)

« Je pense donc je suis », je pense et j’exprime mes pensées : comment s’exprimer dans le respect de soi et des autres, la juste affirmation de soi et le confort ?

1 - Radiographie de la communication

Lorsque tout à l’heure vous avez salué votre collègue, 55 % de votre message ont été transmis par votre langage corporel (plus particulièrement les mouvements des petits muscles entourant vos yeux), 38 % ont été transmis par le ton de votre voix (il peut exprimer tour à tour joie, plaisir, colère, frustration, déception, sarcasme, confiance, affection ou indifférence…).

Vos paroles (ce que vous vouliez dire, le support de votre message) ont elles seulement représenté 7 %.

2 - Le corps, outil de communication non verbale (55 %)

Pour communiquer, vous utilisez bien plus que vos mots pour dispenser votre message, vous exprimer et exprimer votre personnalité. Votre corps possède aussi son propre langage : il donne des indications sur ce que vous pensez réellement, ressentez et exprime tout ce que vous ne dites pas.

La posture, la détente ou la tension de votre corps, la gestuelle, la distance avec votre interlocuteur, les mimiques, le ton, le débit, le volume de votre voix, le regard, la respiration, les expressions de votre visage, les émotions qui s’y inscrivent renseignement même l’observateur le moins attentif. Avez-vous remarqué le feu d’artifice de ressentis émotionnels qui s’y manifestent ? joie, jubilation, bien-être, plaisir, ou alors tristesse, colère, amertume, abattement, contrariété, dégoût…

Votre corps parle de vous : à vous-même et à autrui.

3 - Ce que vous dites et comment vous le dites

Exercice : repassez-vous le film mental de différents échanges verbaux.

Que se passe-t-il lorsque vous vous regardez en situation d’échange ?

Que remarquez-vous de vous-même ?

Le message verbal et non verbal sont-ils en adéquation (en congruence) ?

En qualité de spectateur de vous-même, êtes-vous plus à même de définir ce qu’a « reçu » votre interlocuteur ?

Ce que vous avez entendu et vu est-il fidèle à ce que vous souhaitiez exprimer ?

Le « retour » de votre interlocuteur s’accorde-t-il avec que ce vous pensiez émettre ou ce que vous avez vu que vous émettiez ?

Y-a-t-il des réglages à apporter ?

4 - Qualité, confort et performance de la communication : l’assertivité

S’exprimer directement, sans détours, de façon sensible et réfléchie, avec efficacité et considération tout en respectant soi-même et autrui, tel est le propre de la démarche assertive.

S’exprimer dans l’affirmation juste de vous-même, c’est accueillir la personne que vous êtes, c’est mieux communiquer avec vous-même et entendre vos besoins. Vous affirmer, c’est également vous respecter. D’ailleurs, si vous ne vous respectez-pas vous-même, ne serait-ce pas une invitation à ce que les autres en fassent autant ?

Comment vous affirmer en respectant également autrui ? Ecouter votre interlocuteur, écouter ses mots, être attentif(e) à sa communication non verbale et surtout augmenter votre sensibilité à la réalité de ce qui se passe durant l’interaction : aller au-delà du discours et ainsi vous ouvrir à l’autre, à ce qu’il ressent, ce qui motive son attitude et/ou ses paroles.

Etre sensible, réceptif(ve) et ouvert(e) à l’émotion exprimée (consciemment ou inconsciemment), est la solution pour créer un authentique rapport à autrui. La reconnaissance de cette émotion est la source qui permet de cerner le besoin non exprimé. Par exemple, lorsque quelqu’un vous agresse ou vous fait des reproches, ne vous parlerait-t-il pas, en fait, de ses propres craintes ou de son inconfort ressentis consciemment ou pas ?

Maître mot : entendre vos besoins et être réceptif(ve) à ceux des autres.

5 – Bénéfices de la qualité des échanges

Etre dans le confort d’échanges formulés plus en conscience,

Faire grandir le regard positif et bénéfique sur soi-même ,se respecter dans le cadre d’une affirmation juste de soi, et constater combien le développement personnel engagé nous profite ainsi qu’à notre environnement,

Constater l’instauration du cercle vertueux relationnel,

Désamorcer les bombes relationnelles,

Diminuer fatigue, plaintes, stress, émotions difficiles, gaspillage de temps et d’énergie et enrayer la contagion du mécanisme.

Alors, un mythe la qualité des échanges ?

Souhaitez-vous passer à l’action ? Objectif : « je communique dans le respect de moi-même et de l’autre ».

Installer la qualité des échanges

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