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Récupération physique du footballeur : état des lieux




Outre les entraînements quasi quotidiens, Le footballeur professionnel joue à certaines périodes de l’année jusqu’à 2/3 matches par semaine. La trêve hivernale est indispensable, néanmoins, pour certains joueurs, elle est de (bien trop) courte durée.


Alors, comment le footballeur récupère-t-il puisque le temps de récupération de 3 à 4 jours entre deux matches est insuffisant pour conserver le niveau de performance physique du joueur (sprints, courses rapides avec changement de direction, sauts, frappes), …sans parler du risque de blessure qui s’accroît de ce fait…


La répétition de ces actions à haute intensité durant les 90 mn de match entraîne une fatigue physique, mentale et des dommages musculaires. Le joueur puise dans ses réserves d’énergie ; à l’issue du match une alimentation adaptée, des stratégies spécifiques et un bon sommeil permettent de reconstituer cette énergie.


Le niveau de fatigue dépend de facteurs extrinsèques (résultat du match, niveau de l’adversaire, match à domicile ou non) et intrinsèques (âge du joueur, position du joueur sur le terrain, pensées/croyances négatives, vécu de stress compétitif).


Quelles stratégies le joueur adopte-t-il en général, pour récupérer rapidement, retrouver le niveau de performance et réduire le risque de blessure ?


Parmi les stratégies utilisées, on trouve le bain froid (10 mn dans une eau à 10°C) et l’alternance chaud/froid, la récupération active, les massages, les étirements, les bas de compression et l’électrostimulation.


Et puis, un bon sommeil durant la nuit et la pratique de la sieste pour certains…


Les perturbations du sommeil à l’issue d’un match en soirée sont fréquentes. Elles sont liées aux conditions environnementales (lumière intense et ambiance dans le stade), aux comportements des joueurs (consommation de caféine, utilisation des écrans) et surtout au stress compétitif et à l’excitation générée par la participation à des matches d’enjeu.


Or, comme pour tout un chacun, un bon sommeil est vital et indispensable pour le joueur…


Souvenons-nous que le sommeil est un état dans lequel nous passons environ un tiers de notre vie. Des données sur le sommeil de la population interpellent : les français dorment environ 1h30 de moins qu’il y a 50 ans, soit une bonne nuit de sommeil en moins par semaine. Or, il est aujourd’hui avéré que le manque de sommeil peut avoir des effets délétères sur la santé en augmentant le risque de pathologie cardiaque et d’accident vasculaire cérébral, de prise de poids, d’infections, d’irritabilité, de baisse de la concentration, de la mémorisation et de la capacité d’adaptation entre autres…


Pour le joueur, il est donc indispensable d’avoir de bonnes nuits de sommeil reposantes et réparatrices au cours des nuits qui précédent un match, et également en prévision d’un sommeil perturbé dans le cadre de déplacement, ainsi que du stress de la compétition. Il est fondamental, pour lui, de respecter ses préférences quant aux horaires de coucher et de lever. Les premières heures de la nuit de sommeil sont importantes car elles sont principalement constituées de sommeil lent profond et assurent une récupération physique notable.


Et puis, comme évoqué, la pratique de la sieste.


Voilà, un état des lieux quant à la récupération physique nécessaire au footballeur par rapport à l’énergie dépensée au cours des entraînements et des matches.


Dans un prochain article intitulé « récupération physique, football et sophrologie », je vous présente en quoi la pratique de la sophrologie est une ressource inestimable dans le cadre de la récupération physique, du sommeil, de la gestion du stress, des émotions, des pensées négatives …


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